EuGH setzt Saatgut-Monopolmissbrauch Grenzen

EuGH setzt Saatgut-Monopolmissbrauch Grenzen

Seit 12 Jahren berichtet Telepolis über Bauern und Verbraucher, die sich dagegen wehren, dass große Konzerne, die mehr als zwei Drittel des weltweiten Saatgutmarktes kontrollieren, Immaterialgüterrechte dadurch ausweiten, dass sie Sorten kurz vor dem Fall in die Gemeinfreiheit von der Zulassungsliste nehmen lassen. Doch auch als dieser Missbrauch mit dem Fall der Kartoffelsorte Linda Massenaufmerksamkeit erregte, sahen weder der Bundestag noch das Europaparlament Handlungsbedarf für eine Änderung des Sortenrechts.

Nun hat der Europäische Gerichtshof (EuGH) entschieden, dass Bauern und Händler solch umfassende Monopolansprüche von Konzernen guten Gewissens ignorieren können, wenn sie alte und bewährte Sorten anbauen wollen. Die Entscheidung mit der Nummer C-59/11 kommt nicht nur deshalb sehr überraschend, weil sie im Gegensatz zum Ruf der Luxemburger Richter steht, sondern auch, weil das Verfahren auf eine Schadensersatzklage des Saatgut-Rechteinhabers Graines Baumaux zurückgeht, der von der kleinen Bauerninitiative Kokopelli, die 461 alte Sorten anbietet, 50.000 Euro Schadensersatz haben und ein Vermarktungsverbot erwirken wollte.

Bauernvertreter abseits des deutschen Bauernverbandes (der als eher rechteinhaberindustriefreundlich gilt) sprachen angesichts des Urteils bereits von einem “unglaublichen Sieg”, der auch Verbrauchern zugute komme. Die können künftig aus einem deutlich breiteren Angebot wählen können, in dem auch alte und häufig deutlich geschmacksintensivere Sorten vertreten sind. Dass eine spürbare Verbilligung eintritt, ist dagegen eher nicht zu erwarten: Zwar müssen die Landwirte für das von ihnen “kopierte” gemeinfreie Saatgut keine Lizenzgebühren zahlen, aber es bringt in der Regel gegenüber neueren Sorten geringere Erträge. Allerdings benötigen die alten Sorten auch keine speziell- angepassten Dünger und Spritzmittel, die nach Angaben der Kleinbauern-Vereinigung Via Campesina den Preis industriellen Saatguts noch einmal um das fünffache verteuern können.

Source : http://www.heise.de/tp/blogs/8/152374

Von Peter Mühlbauer in Telepolis > Politik-News

La recette gagnante d'un jardin slow

La recette gagnante d'un jardin slow

Les enseignements du projet Mille jardins en Afrique en dix étapes…

L’ambitieux projet de créer 1000 jardins en Afrique a dépassé la mi-parcours : les jardins sont déjà 567 et leur nombre ne cesse d’augmenter !
Voici dix règles qui permettent de réaliser un jardin bon, propre et juste dans n’importe quel endroit du monde. Il s’agit de règles simples, élaborées grâce à l’expérience et aux compétences de celles et ceux qui travaillent sur le terrain.

1. Réunir l’équipe idéale
La première chose à faire pour réaliser un jardin communautaire qui fonctionne est d’y faire participer la communauté, en faisant appel aux capacités de chacun. En effet, la communauté est une réserve infinie de savoirs et de savoir-faire.
Souvent, les personnes âgées possèdent de précieuses connaissances relatives aux aliments traditionnels, ils savent comment combattre les insectes nocifs par des méthodes naturelles et ainsi de suite. Dans l’un des jardins de Guinée Bissau, par exemple, un vieil homme a indiqué aux coordinateurs du projet une plante autochtone capable de protéger le jardin contre les termites. Personne parmi les jeunes ou les experts ne connaissait ce remède.
Les paysans savent comment cultiver et travailler leur terre du mieux possible en fonction de leur climat. Les enseignants peuvent contribuer à l’élaboration d’activités éducatives complémentaires. Les médias locaux peuvent raconter l’histoire du projet. Les agronomes sont capables de fournir des explications scientifiques et une assistance technique. Les jeunes ont l’énergie et l’esprit d’initiative pour agir.

2. Observer avant de faire
Apprendre de l’histoire et d’autres expériences positives. Visitez les jardins scolaires et communautaires des environs pour apprendre de leurs réussites et de leurs erreurs. Observez attentivement votre territoire pour découvrir les variétés locales, sauvages et cultivées. Prenez part à des programmes et à des organisations qui mènent des projets alimentaires durables.

3. Repérez un terrain disponible
Il ne doit pas forcément s’agir d’une surface très importante. Au Sénégal, la Mbao High School a réalisé un jardin dans le terrain compris dans le périmètre de l’école, créant ainsi une longue parcelle en forme de L. Observez cet espace avec un œil créatif et repérez le terrain qui peut être cultivé (un toit ? une ruelle ?). Vous pouvez aussi demander conseil ou vous adresser aux institutions de la commune, susceptibles de mettre des terrains à disposition.

4. Protégez le jardin
Avant de mettre les mains dans la terre, développez un projet qui définisse les zones réservées aux plates-bandes, aux allées, au dépôt des outils, etc. Les paysans et les agronomes de l’équipe apporteront une précieuse contribution lors de cette phase, puisqu’ils savent où chaque espèce pourra pousser au mieux et quelles plantes il est préférable de planter ensemble.

5. Choisissez quoi cultiver
Privilégiez les variétés traditionnelles, plus adaptées au climat et au terrain car elles s’y sont acclimatées au cours des siècles grâce à la sélection opérée par l’homme. Les variétés traditionnelles préservent la biodiversité, sont plus résistantes et nécessitent moins d’engrais et de pesticides. Par conséquent, elles sont plus durables du point de vue écologique et économique. Si vous ne savez pas comment vous les procurer (les paysans ne les cultivent parfois plus), tentez de vous adresser aux sociétés horticoles et aux groupes qui s’occupent de la conservation des graines.

6. Procurez-vous les semences
Si les pépinières locales ne disposent pas de variétés locales ou traditionnelles, de nombreux endroits vous permettront de récupérer des semences : banques de graines, instituts de recherche ou paysans eux-mêmes. L’un des principaux objectifs du jardin est de produire de manière autonome ses propres graines, en atteignant petit à petit le statut d’autosuffisance. Les graines peuvent aussi être produites par les jardins voisins et échangées, au sein de la communauté ou avec les communautés voisines. En Ouganda, par exemple, l’école maternelle de Buiga Sun Rise a commencé à produire des graines il y a quelques années, mais elle en récoltait toujours plus que nécessaire à la récolte suivante. La solution ? Elle donne ses excédents de graines aux écoles voisines qui n’en disposent pas, et qui complètent l’échange la saison suivante sous forme de graines différentes.

7. Procurez-vous les outils

Faites une liste des outils essentiels à débuter les travaux et des objets que vous voudrez acheter ensuite. De cette manière, la récolte des fonds nécessaires au jardin pourra advenir en plusieurs phases successives. Demandez conseil aux entreprises locales. Utilisez au mieux ce que vous avez déjà, demandez aux membres de la communauté de chercher au fond de leurs débarras. En République Démocratique du Congo, par exemple, les paysans de Kinshasa amènent souvent leurs propres râteaux, pelles ou arrosoirs avec eux lorsque c’est nécessaire, et mettent leur argent en commun pour acheter le reste.

8. Utilisez des méthodes durables
Les substances naturelles pour améliorer la fertilité du sol et combattre les insectes nocifs et les maladies sont efficaces si elles s’inscrivent dans un système complet, qui prévoit aussi la rotation des cultures (en évitant de cultiver la même espèce dans la même section du jardin pendant plusieurs années consécutives : planter des tomates là où poussaient des tomates, par exemple) et les cultures associées (où les plantes sont capables de s’aider mutuellement).

9. Faites du jardin une salle de classe en plein air
Les jardins sont une excellente possibilité de faire découvrir aux adultes et aux enfants les variétés végétales autochtones, les méthodes de culture écologiques et l’importance d’un régime alimentaire varié. Grâce à leur caractère inter-disciplinaire, ils permettent d’étudier plusieurs matières à la fois : l’histoire, grâce aux traditions culturelles et aux plantations ; la géographie, en partant de l’origine des produits ; les mathématiques et la géométrie, lors de la planification du jardin et du calcul de la valeur prévisionnelle de la récolte. Les étudiants d’un jardin en Afrique du Sud, par exemple, ont étudié en classe le cycle de vie des papillons avant d’aller dans un champ pour observer les larves et les cocons. En outre, les jardins offrent aux enfants la possibilité d’étudier des thèmes qui ne seraient autrement pas abordés en classe, comme les traditions alimentaires et la nutrition correcte.

10. Amusez-vous !
Selon la philosophie de Slow Food, la responsabilité doit aller de pair avec le plaisir. Que serait un jardin bon, propre et juste sans une bonne dose de plaisir ? Les jardins peuvent renforcer les communautés, transmettre un sentiment d’appartenance à ses membres et réunir les générations et les groupes sociaux. Ils créent des moments de convivialité, de solidarité et d’amitié.
En Ouganda, par exemple, le convivium de Mukono organise chaque année la fête des fruits et des jus : les enfants de l’école locale préparent des jus de fruits frais et mangent les fruits ramassés dans les jardins de l’école en profitant de cette journée avec leurs parents, les enseignants et les dirigeants locaux.

Qu’attendez-vous ? Suivez nos amis du projet, de la Tunisie à l’Afrique du Sud, relevez vos manches et commencez à semer !

Pour soutenir le projet Mille Jardins en Afrique ou pour adopter un jardin, rendez-vous sur le site www.slowfoodfoundation.org

Pour des directives détaillées relatives à la création d’un jardin, consultez le vademecum des Mille Jardins en Afrique

Découvrez ici les activités d’éducation Slow Food

Crowdmanaged farm offers participants a share of the crop

Crowdmanaged farm offers participants a share of the crop

Crowdmanagement has already hit the farming industry in the UK in the form of the National Trust’s MyFarm project, which has called upon farmers to help run an estate over the web. Now a Portuguese enterprise with a similar name – MyFarm.com – is offering online farmers a chance to reap a share of the produce.

Developed by a teacher and students from the Polytechnic Institute of Beja, the project offers a 49 sq m plot of land for an initial payment of EUR 60, which is converted into 600 points to be used when controlling the activity on the farm via the internet. The monthly lease of the plot costs EUR 25 and users can purchase more points with cash (EUR 1 equals 10 points). The user interacts with the plot through a game-like interface — think FarmVille — choosing what seeds to sow, when to sow them, and how many to sow. Information is offered to help online farmers get the best out of their crops. When the user has designed their plot, details are sent to farm management teams, who set to work within three working days, weather permitting. Customers are sent a message whenever they need to make a decision, with technical help on hand for those without thorough knowledge of farming. Users enter a delivery address and receive a sample of their work once it is ripe for eating. MyFarm.com enables city dwellers to get a taste of running their own vegetable farm, while gaining knowledge of the process which has gone into making the food they receive at the end.

The project aims to engage consumers with the food they eat in an exciting and interactive way, as well as promote healthy living by offering organic vegetables for a low monthly cost. One to consider replicating where you are?

Website: www.myfarm.com.pt
Contact: geral@myfarm.com.pt

Spotted by: Alberto Sequeira

Farmers use vending machines to sell produce

Source : http://www.springwise.com/food_beverage/regiomat/

In a world wrapped up in complex supply chains, small farmers are in a catch-22: sell to the supermarkets and get less cash for your carrots, or spend a lot more time and effort trying to sell directly to customers. Consumers, meanwhile, are torn between loyalty to local businesses and the convenience of those established supply chains. Now a German farm, Peter-und-Paul-Hof, has found a solution in the form of… vending machines. The result of a collaboration between the farm and vending manufacturer Stuewer, the specially designed Regiomat machines currently sell fresh milk, eggs, butter, cheese, potatoes and sausage in thirteen German towns and communities.

It’s not a solution that sprung up overnight. Initially, Peter-und-Paul-Hof were operating a service delivering milk to their customers. Finding this too time-consuming, they began encouraging customers to collect the milk from fridges on their farm, which proved successful and inspired them to use vending machines as a more versatile solution. The Regiomat machines can be placed outdoors 365 days a year as long as they’re under a roof (some have even been placed alongside hiking trails in Switzerland), effectively giving locals a 24-hour farmers’ market and farmers a lot more free time. By cutting out the middleman, this system also offers potential savings over retail stores. An update to the traditional farm stand that is beneficial to both farmers and local-loving consumers, this is definitely a concept we can see spreading to other parts of the world. (Related: Vending machines for healthy food.)

Website: www.stuewer.de/automaten/regiomat/index.htmlwww.peter-paul-hof.de
Contact: automaten@stuewer.de