Prise de position relative à la situation des réfugiés dans le monde et en particulier des réfugiés en provenance de l’Ukraine

Prise de position relative à la situation des réfugiés dans le monde et en particulier des réfugiés en provenance de l’Ukraine

Anne Schroeder, conseillère communale
Michèle Goedert, conseillère communale

Au Collège échevinal de Junglinster

Junglinster, le 04.04.2022

Monsieur le bourgmestre
Messieurs les échevins

déi gréng vous demandent de bien vouloir porter à l’ordre du jour du prochain conseil communal le point suivant :

Prise de position relative à la situation des réfugiés dans le monde et en particulier des réfugiés en provenance de l’Ukraine

et proposent au Conseil Communal de voter la motion suivante :

MOTION

  • considérant que les causes qui poussent des personnes à tout quitter ont pour raison la violence, les persécutions, les catastrophes naturelles, les épidémies, les effets du changement climatique, les crises oubliées mais en majeure partie des conflits armés
  • considérant que toute intervention militaire, surtout si elle vise des hôpitaux, des écoles ou d’autres attaques contre la population civile nuit en premier lieu aux personnes les plus vulnérables
  • considérant que l’escalade de la violence par des bombardements ou des interventions militaires constituent une menace sérieuse pour la préservation de la paix dans le monde
  • considérant que par les conflits actuels dans le monde les personnes qui sont poussées à fuir leur pays et à trouver refuge dans d’autres pays sont de plus en plus nombreuses
    -considérant qu’avec la poursuite mais surtout à cause de la proximité du conflit en Ukraine il y a et il y aura plus de demandes d’enregistrement de personnes fuyant la guerre en Ukraine dans notre commune

Le conseil communal décide

  • d’exprimer son mépris à toute attaque délibérée contre des civils ou des biens de caractère civil lors d’une intervention militaire
  • d’exprimer son mépris contre toute intervention qui ne respecte pas les traités internationaux et les principes fondamentaux du droit international humanitaire et ceci pour garantir que les civils soient épargnés et protégés et que la paix soit garantie
  • de prendre toutes les précautions nécessaires afin de pouvoir accepter, le cas échéant, des réfugiés dans la mesure de ses capacités
  • d’exprimer son fort support aux réfugiés qui résident déjà ou résideront dans le futur dans la commune en créant un réseau social pour réfugiés et citoyens et ceci par la mobilisation des ressources de tous les acteurs possibles de la commune et dans le but d’aider les réfugiés dans une première instance à s’intégrer facilement dans la société et la vie communale.

Avec notre profond respect

Anne Schroeder et Michèle Goedert

Stoppt de Krich!

Stoppt de Krich!

Place Clairefontaine – Luxemburg-Stadt – 5. März 2022

Stellungnahme für ASTI, Friddensplattform, Justice et Paix, Mouvement écologique, OGBL

„Die Missachtung des Lebens und die Brutalität gegen die Menschen lassen die Fähigkeit des Menschen zur Unmenschlichkeit erkennen. – Sie kann und darf kein Mittel irgendeiner Konfliktlösung sein und bleiben.“Rosa Luxemburg

Seit zehn Tagen haben wir knappe 2.000 Kilometer von uns entfernt einen mit unvorstellbarer Härte geführten Krieg in Europa.

Les images de personnes apeurées qui fuient, de mères et d’enfants qui vivent depuis des jours entassés dans des caves ; la détresse ; des situations sanitaires indescriptibles ; la misère ; les destructions massives de cibles civiles comme des maisons, des écoles et des hôpitaux ; dans la ville portuaire de Marioupol, l’approvisionnement en eau et en électricité s’est effondré ; les déclarations du maire de Cherson qui décrit, complètement abattu, qu’il est difficile de récupérer et d’enterrer les morts dans les décombres, qui supplie les troupes russes de ne pas tirer sur les civils, tout cela est insupportable.

Kriege gibt es noch anderswo, in Syrien, im Jemen … – mit der Ukraine steht der Krieg jetzt direkt vor unserer Haustür, wir erleben ihn per Livestream rund um die Uhr.

Unsere Botschaft hier muss sein: Krieg egal wo, ist immer ein abscheuliches Verbrechen an der Menschlichkeit.

Wir als luxemburgische Zivilgesellschaft verurteilen aufs Schärfste den völkerrechtswidrigen militärischen Überfall Putin-Russlands auf die Ukraine. Nichts, rein gar nichts rechtfertigt diesen Krieg in Europa.

Ich finde es unerträglich, dass jetzt so mancher glaubt, den alten Clausewitz hervorkramen zu müssen und zu sagen, der postulierte „Krieg ist nur eine Erweiterung der Politik mit anderen Mitteln“, oder mit einem Brustton der Überzeugung das lateinische Sprichwort formuliert: „Wenn du Frieden willst, bereite Krieg vor.“

Nein und nochmals Nein muss die Antwort friedensbewegter Menschen sein. Haben wir als Menschheit nichts hinzugelernt? Hat Europa mit seinen zwei Weltkriegen und Millionen von Toten nichts hinzugelernt?

Diplomatie und zivile Konfliktbearbeitung haben immer Vorrang.

Wenn du Frieden willst, bereite den Frieden vor.

Il est de plus en plus évident qu’en raison de la résistance héroïque de la population ukrainienne, sa « guerre éclair » a échoué. Poutine emprunte désormais une voie encore plus brutale, comme en Tchétchénie, la voie de la destruction totale. Son chien de sang local de Grozny exige de Poutine encore plus de fermeté dans cette guerre insensée. Des rapports de plus en plus nombreux indiquent que des sbires tchétchènes brutaux, des bandes d’assassins, sévissent dans la guerre en Ukraine. Il y a quelques heures, le président français a déclaré qu’il craignait que le pire soit encore à venir. Quelle horreur !

Les Nations unies prévoient l’arrivée de millions de réfugiés. De plus en plus de rapports indiquent que tous ne peuvent pas fuir de la même manière. Des images et des rapports sur le racisme montrent que les personnes d’une autre couleur de peau qui fuient la guerre en Ukraine sont discriminées et se voient refuser l’accès aux bus et aux trains. Il doit être clair et net : toutes les personnes vivant en Ukraine ont le droit d’être aidées et soutenues.

Die EU muss garantieren, dass alle Menschen, die aus der Ukraine fliehen, unabhängig von ihrer Nationalität und ihrem Status, unbürokratisch aufgenommen und umfassend geschützt werden. Jegliche Diskriminierung auf beiden Seiten der Grenzen muss entschieden verurteilt werden.

Le racisme ne doit avoir sa place nulle part.

Notre message aujourd’hui doit aussi être celui-ci : au Luxembourg, nous sommes prêts à accueillir ces personnes à bras ouverts.

Unsere ganze Solidarität gilt dem ukrainischen Volk. Unsere Solidarität gilt allen Menschen, die unter diesem Krieg leiden und den Frieden wollen.

Es kam einem nicht in den dunkelsten Träumen in den Sinn: Mit Putins Ankündigung, die Atomstreitkräfte in erhöhte Alarmbereitschaft zu setzen, ging der Autokrat noch einen unfassbaren Schritt weiter. Diese gefährliche Praxis der nuklearen Abschreckung führt in einer angespannten Lage wie dem Ukrainekrieg in eine Eskalationsspirale, die in einem Atomkrieg enden kann. Das macht die ohnehin sehr gefährliche Situation zu einer existenziellen Bedrohung. Bei einer atomaren Auseinandersetzung kann niemand mehr Hilfe leisten. Dann ist es vorbei.

L’Agence internationale de l’énergie atomique a par ailleurs lancé un avertissement : la guerre d’agression conventionnelle menée par la Russie cause plus que suffisamment de souffrances, mais un accident nucléaire majeur dans une centrale nucléaire ukrainienne serait une nouvelle dimension de folie totalement inédite. Hier matin, on a appris que la plus grande centrale nucléaire d’Europe, à Zaporizhzhya, était en feu à la suite d’un bombardement russe. Les experts ont parlé d’une situation dangereuse. Apparemment, les troupes de Poutine avancent vers d’autres centrales nucléaires.

Schluss mit diesen perversen Gedankenspielen! Atombomben und all das atomare Zeugs gehören auf die Schrotthalde der Geschichte.

Apropos pervers: Die russische Kriegsführung wird immer grausamer. Um Widerstand zu brechen, wird bei Luftangriffen Streumunition eingesetzt. Dies ist eine Bombe, die über ihr Ziel hinaus hunderte von Splitter in großer Reichweite verstreut und zu einem schnellen Tod führt.

Eindeutig bewiesen ist der Einsatz von sogenannten Vakuumbomben nicht, aber bewiesen ist, dass die russischen Invasoren Abschussrampen für diese abscheulichen Bomben bereitstehen haben. Eine solche Bombe bewirkt das Platzen der Lungen. Es gibt keine Überlebenschance. Der Einsatz solcher Waffen ist ein flagranter Verstoß gegen das humanitäre Völkerrecht.

Und nun soll mir kein ordensdekorierter russischer General kommen und erklären, diese Waffen würden nur gegen Kämpfer eingesetzt. Dies ist schon pervers genug, aber diese Waffen treffen unweigerlich die zivile Bevölkerung – dies ist ein Kriegsverbrechen.

Le comble de la perversion est que, ces dernières heures, le cours des actions de l’industrie de l’armement monte en flèche. Dans quel monde vivons-nous pour que de telles choses, s’enrichir de la souffrance d’autres personnes, soient possibles ? Quelle morale avons-nous en tant que société pour accepter cela presque stoïquement ?

Il n’y a toujours qu’un seul gagnant dans une guerre : l’industrie de l’armement. C’est inacceptable, c’est dégoûtant.

Wir begrüßen ausdrücklich, dass der Internationale Strafgerichtshof in Den Haag angekündigt hat, dass eine Untersuchung wegen möglicher Kriegsverbrechen oder Verbrechen gegen die Menschlichkeit in der Ukraine eingeleitet wird. Für den Gerichtshof gibt es Gründe für diese Untersuchung, die sich auf eine Voruntersuchung zur Krim und zum Donbass sowie auf die aktuellen Ereignisse in der Ukraine stützen. Verbrechen dürfen nicht straffrei bleiben.

Putin, du führst hier keinen Kampf der Eurasier gegen die Atlantiker. Du führst einen dreckigen Krieg eines imperialistischen machtgeilen Despoten, es ist ein Krieg gegen das Selbstbestimmungsrecht des ukrainischen Volkes. Ein Volk – und dies sei klar formuliert – , das das Recht hat, sich zu verteidigen.

Und Putin, dein Angriff ist auch ein Angriff auf das demokratische System. Du hast Angst, dass dein Oligarchen-Kartenhaus, dein Putin-System weggefegt wird, wenn ein Pflänzchen namens Demokratie in dein korruptes System eindringt. Du führst auch einen Krieg gegen das eigene Volk, in dem du kritische Stimmen und Friedensdemonstranten niederprügelst und wegsperrst.

Putin, die Asche lodert noch, die Kernideen der Glasnost und der Perestroika kommen heute vielen Russen in Erinnerung. Ein Lüftchen von Demokratie könnte das Feuer wieder entfachen. Und eins noch für deine Notizen: Autokraten und Despoten verlieren immer, auch wenn es leider manchmal zu lange dauert, aber sie verlieren immer.

Nous demandons ici, depuis la place Clairefontaine :

  • De mettre fin à la fièvre guerrière – maintenant !
  • De mettre fin à toutes les opérations de guerre en Ukraine – maintenant !
  • Faites taire les armes – maintenant !
  • Que les troupes de Poutine quittent l’Ukraine – maintenant !
  • Ouvrez la porte au droit international, au dialogue et à la diplomatie – maintenant !

Der Generalsekretär der Vereinten Nationen hat durch eine überwältigende Mehrheit bei der Zustimmung der rezenten UN-Resolution gegen den Krieg in der Ukraine ein starkes Mandat erhalten. Obwohl diese Resolution völkerrechtlich nicht bindend ist, drückt sie dennoch unmissverständlich die Gefühlslage der Weltgemeinschaft aus. Nur fünf Staaten erdreisteten sich, gegen den sofortigen Abzug der russischen Truppen zu stimmen: Russland, Belarus, Syrien, Nordkorea und Eritrea. Welch eine Tafelrunde!

Nous appelons solennellement António Guterres à lancer, sous sa direction et avec la participation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), des négociations de paix.

Wir können Sicherheit doch nicht durch noch mehr Tote und massive Aufrüstung erreichen. Mehr Bomben, mehr Panzer, mehr Truppen werden zu keiner dauerhaften Lösung führen. Sicherheit gibt es nur miteinander, nie gegeneinander. Miteinander reden muss doch besser sein, als aufeinander zu schießen. Nein! Wir wollen nicht zurück in diese Logik von endloser Aufrüstung, von atomaren Erst- und Zweitschlägen und permanenten Spannungen. Wir haben dies satt.

J’avoue honnêtement qu’il m’est difficile de plaider en faveur du désarmement et du contrôle des armements en raison des terribles images d’Ukraine, et qu’il ne faut pas s’attendre à de nombreux applaudissements.

Mais nous devons penser à l’après-guerre, à l’après-Poutine. Pour cela, nous n’avons pas besoin d’armes, mais d’une stratégie capable d’instaurer durablement la paix et la confiance en Europe. Nous devons construire ensemble cette nouvelle architecture de sécurité européenne. Nous devons briser la spirale de l’escalade. C’est notre devoir à tous.

Carl von Ossietzky, sah schon 1921 klarsichtig: „Es haben viele Nationen miteinander gekämpft, aber geflossen ist nur einerlei Blut: das Blut der Bürger Europas.“ Damit muss Schluss sein.
Ich lege jedem, besonders den politisch Verantwortlichen, ans Herz, die Rede Willy Brandts anlässlich seiner Verleihung des Friedensnobelpreises aus dem Jahre 1971 zu lesen. Mich überkommt das Gefühl, wir müssten heute mehr Willy Brandt – statt einen sinnlosen Krieg – wagen.

In seinem Sinne müssen wir als Zivilgesellschaft unsere Kontakte in der Ukraine verstärken, um zu helfen, wo wir helfen können. Sie hat unsere uneingeschränkte Solidarität.

Nous devons utiliser nos contacts dans la société civile en Russie pour faire savoir que nous savons parfaitement que la Russie de Poutine n’est pas le peuple russe. Solidarité également avec la population civile russe qui, dans ce système répressif, manifeste ouvertement pour la paix et fait ainsi comprendre qu’elle aussi peut devenir une clé de la résolution de cette guerre.

Der große Jean Jaurès formulierte: „Nicht der Krieg ist revolutionär, der Friede ist revolutionär.“
In diesem Sinne:

Ja zur Verständigung unter den Völkern!

Nein zum Krieg!

Die große Weltunordnung

Die große Weltunordnung

Eine Kolumne von Theo Sommer

Nie zuvor hat es in den letzten Jahrzehnten so viel gefährliche Konflikte gegeben wie heute. Das Schlimmste daran: Die Staatenlenker sind nicht in der Lage, sie zu lösen.

Seit über 60 Jahren schreibe ich über Weltpolitik, aber noch nie sind mir die Zeiten so friedlos und heillos vorgekommen wie heute. Die ersten drei Jahrzehnte stand der Ost-West-Konflikt im Zentrum. Nach dessen Ende seit 1989 erwartete ich wie viele andere eine Epoche des Friedens, ungetrübten Wirtschaftswachstums und wachsender Integration der Völker und Staaten. Eine Zeit lang schien die Annäherung zwischen West und Ost auch zu gelingen. Die Globalisierung holte Hunderte Millionen Menschen aus der Armut, zumal in China, doch nicht nur dort. Der sich ausbreitende Wohlstand nährte die Hoffnung auf weltweite Demokratisierung.

Heute wissen wir: Das waren alles Illusionen. Schon vor Putins Besetzung der Krim fiel das Verhältnis zwischen dem Westen und Moskau aufs Neue in einen Abgrund des Misstrauens und der geopolitischen Rivalität. Nach Chinas rasantem wirtschaftlichen Aufstieg ist die ehrgeizige Pekinger Führungselite nun mit dem ökonomischen Gewicht der Volksrepublik in die Weltpolitik eingetreten und bietet den Autoritären rund um den Globus gleichzeitig das Modell eines Kapitalismus ohne Demokratie an. Der dschihadistische Terror bedrohte die gesamte zivilisierte Welt und die Zerwürfnisse in Nah- und Mittelost haben zig Millionen Flüchtlinge außer Landes geführt, viele von ihnen bis zu uns nach Europa. Die Globalisierung destabilisierte die Gesellschaften in den westlichen Industriestaaten und führte gleichzeitig dazu, dass die Konflikte in den fernsten Erdteilen unmittelbar auf uns durchschlagen.

Wer könnte heute noch, wie die Osterspaziergänger in Goethes Faust, froh von sich sagen: “Nichts Besseres weiß ich mir an Sonn- und Feiertagen / Als ein Gespräch von Krieg – und Kriegsgeschrei / Wenn hinten, weit, in der Türkei / Die Völker aufeinander schlagen”?

Vorbei die Zeit, ein für allemal. Die Weltwirtschaft schwächelt, manche befürchten, dass aus der gegenwärtigen Konjunkturdelle eine Rezession wird; die fortdauernden Zollscharmützel könnten in einen verheerenden Handelskrieg münden. Die Gewissheiten internationaler Zusammenarbeit werden auch in den politischen Beziehungen immer weniger – in der transatlantischen Gemeinschaft, wo Donald Trump die Verlässlichkeit amerikanischer Partnerschaft untergräbt, doch sogar in der Europäischen Union, wo verblendeter Nationalegoismus die Brexit-Krise heraufbeschwor und anderswo Populismus und Autoritarismus den Zusammenhalt bedrohen.

Die heutige Weltordnung ist eine einzige Weltunordnung. Geopolitische Konflikte sind wieder denkbar geworden. Von Rüstungskontrolle, gar von Abrüstung, ist unter den Großmächten keine Rede mehr, vielmehr rüsten alle ihre Kernwaffenarsenale mit viel Geld auf. Die Weltuntergangsuhr des Bulletin of Atomic Scientists steht auf zwei Minuten vor zwölf – wie im Jahre 1953. “Wir befinden uns in einer Lage, die potenziell gefährlicher ist als zu irgendeinem Zeitpunkt seit dem Ende des Kalten Krieges”, sagte Wolfgang Ischinger, ehemaliger Topdiplomat Deutschlands, auf der von ihm geleiteten Münchner Sicherheitskonferenz.

Konflikte, die nie enden

Die Weltlage? Ein nicht zu gewinnender Krieg in Afghanistan. Gefährliche Instabilität in Irak. Fortdauernder Bürgerkrieg in Syrien. Ein entsetzlicher Krieg im Jemen. Verschärfte Spannungen zwischen Saudi-Arabien und Israel auf der einen und dem Iran auf der anderen Seite. Keine Palästina-Lösung. Kämpfe rivalisierender Milizen in Libyen. Eine drohende US-Militärintervention in Venezuela. Eine sich zuspitzende Konfrontation zwischen China und den Vereinigten Staaten im Indopazifik, die auch ein Handelsabkommen, über das derzeit verhandelt wird, nicht nachhaltig abmildern würde. In jüngster Zeit zudem die Zuspitzung des Dauerkonflikts der beiden Atommächte Indien und Pakistan über Kaschmir – viermal schon haben sie nach ihrer Unabhängigkeit Krieg miteinander geführt, 1947/48, 1965, 1971 und zuletzt 1999 im Konflikt um die Kaschmirprovinz Kargil.

Ich kann mich nicht erinnern, in den letzten sechs Jahrzehnten jemals so viele Konflikte gleichzeitig erlebt zu haben – so viele Konflikte außerdem, die nie aufhören, sondern endlos weitergehen. Kriege werden nicht mehr erklärt. Friedensschlüsse sind außer Mode gekommen: Trump hat es in Korea nicht geschafft; die Gespräche mit den afghanischen Taliban ziehen sich hin; in Nahost signalisiert ein Ende von Kampfhandlungen noch lange nicht den Frieden.

 
Dass Schlimmste an dieser heillosen Zeit ist, dass alle Staatenlenker so tief in die Probleme des eigenen Landes verstrickt sind, dass die Lösung der Weltprobleme von ihnen schwerlich zu erwarten ist. Die EU-Führung ist im Übergang, Angela Merkel im Abgang, Emmanuel Macron im Niedergang, die Westminster-Demokratie Großbritanniens wo nicht im Untergang, so doch in der schwersten, an Regierungsunfähigkeit grenzenden Krise ihrer Geschichte; und der amerikanische Präsident ist zu einer wankelmütigen weltpolitischen Größe geworden.

Mehr als einmal habe ich in jüngster Zeit an den Ausspruch des schwedischen Staatsmannes Axel Oxenstierna (1583–1654) denken müssen: “Du weißt nicht, mein Sohn, mit wie wenig Verstand die Welt regiert wird.” Aber dürfen wir uns wirklich an die Heillosigkeit der Zustände und die Ratlosigkeit und Unfähigkeit der politischen Akteure gewöhnen?

Erschienen am 19. März 2019, 7:41 Uhr in Die Zeit.

Autor : Theo Sommer

https://www.zeit.de/politik/ausland/2019-03/weltpolitik-globalisierung-weltwirtschaft-kriege-krisen-populismus-5vor8